Aujourd'hui j'évite
les bouchons, en prenant la route sauvage d’un far-ouest bientôt déserté par les hordes sauvages d’allemands en short venus de Beauce, de Brest ou de la Plaine Saint-Denis. Ciel immense, les murs de maïs en floraison – leur odeur sourde, lourde – le découpent comme des barbelés.