La nuit je rêve

de rhums ambrés et de vieux armagnacs. D’un fauteuil usé et d’un tas de vieux livres de poche usés aussi. Reliures vieillies, pages jaunies, cornées par le hasard, tâchées de doigts sales ou de larmes ambiguës. Dépositaires de poussières de tabac, de brins d’herbe, de grains de sable, de listes de courses ou de cartes postales. Plus denses que nos livres neufs aux pages lisses et blanches.